LES NUITS BLANCHES
a cura di Agnès PIERRON
(Editions du Seuil - 2002)
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«C'est du Grand-Guignol!» L’expression a fait son apparition après la création d'un théâtre de l'épouvante et du sang, installé à Paris, dans le quartier de Pigalle : le Grand-Guignol.
Son apogée date de la Belle Époque et des Années folles. Cabarets et théâtres de spécialités s'étaient implantés aux pieds de la butte Montmartre: le Cabaret du Néant et l'Enfer voisinaient avec le Théâtre du Vice et de la Vertu et celui des Deux-Masques. Le Théiìtre du Grand-Guignol, lui, n'est pas resté confiné au fond de l'impasse Chaptal: il a essaimé dans plusieurs pays d'Europe, dont l'Allemagne, l'Angleterre, l'ltalie, l'Espagne, la Roumanie, la Belgique, les Pays-Bas; il a même franchi l'Atlantique: la diva du lieu, Maxa, «la femme la plus assassinée du monde» est apparue aux États-Unis comme l'exemple même d'un destin dévoyé.
Pour la première fois, des documents inédits et insolites sont rendus accessibles au public. Affiches, photographies, gravures, dessins, témoignages, n'ont pu être obtenus qu'à la suite d'enquêtes, de voyages, de rencontres. Ce livre, qui n'oublie pas la perspective historique et anthropologique, est d'abord le récit d'une aventure et d'une passion.
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